L’UFACS félicite le nouveau Président de la FFSP, M. Jean-Christophe CHWAT

ACTUALITES

L’UFACS félicite le nouveau Président de la FFSP, M. Jean-Christophe CHWAT

L’UFACS félicite le nouveau Président de la Fédération Française de la Sécurité Privée (FFSP), Monsieur Jean-Christophe CHWAT.

Après avoir pris connaissance de l’élection de Monsieur Jean Christophe CHWAT, le conseil d’administration de l’UFACS a continué sa réflexion pour participer de manière plus impliquée avec la FFSP aux différentes évolutions attendues de la filière prévention et sécurité.

L’UFACS a été créée dans cet esprit de rassemblement : une filière forte, unie pour être écoutée et impliquée dans tous les dossiers à venir.
L’ordonnance relative au CNAPS, publiée récemment donne une place aux acteurs de la formation dans la régulation. Et l’ordonnance relative à la formation aux métiers de la sécurité privée, en cours de préparation, nous impose d’être rassemblés pour défendre au mieux nos propositions.
Le partage des idées et propositions de nos différentes organisations professionnelles au sein d’une même entité acterait une vraie force et volonté d’aboutir en faveur d’une meilleure structuration de notre profession.

Ainsi, l’UFACS soumettra à son prochain Conseil d’administration le 7 avril 2022 une proposition d’adhésion à la Fédération Française de la Sécurité Privée.

 

Tous acteurs, soyons réunis pour notre futur !

 

Olivier Driffort, Président UFACS
4 avril 2022

ASSEMBLEE GENERALE UFACS – 8 AVRIL 2022 – PARIS

temps partiel organismes formation

ACTUALITES

ASSEMBLEE GENERALE UFACS 2022

Vendredi 8 avril 2022 – 9h30 – 16h00
à l’Espace Hamelin, 17 rue de l’Amiral Hamelin 75016 PARIS

9h30 à 12h00 : ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
12h00 à 13h45 : DEJEUNER
13H45 à 16h00 : GROUPES DE TRAVAIL PROSPECTIFS INTER-ADHERENTS

Pour une formation professionnelle forte, soyez acteurs des projets de demain ! Nous vous attendons nombreux.

Interview d’Olivier Driffort, Président UFACS : ambitions et actions à mener pour la professionnalisation de la sécurité privée

Interview d’Olivier Driffort, Président UFACS : ambitions et actions à mener pour la professionnalisation de la sécurité privée

temps partiel organismes formation

INTERVIEW

OLIVIER DRIFFORT, Président UFACS :
ambitions à court et moyen termes, actions à mener pour la professionnalisation de la sécurité privée

Interview parue dans le magazine de la Fédération Française de la Sécurité Privée (FFSP) n°6 – mars 2022

La formation en sécurité s’est transformée, se transforme et se transformera. Un mouvement nécessaire qui connait une accélération sensible depuis la création de l’UFACS le 6 octobre 2021. Pour la première fois, les acteurs de compétence en sécurité sont réunis. Un mouvement rythmé par les  grands événements de 2023 et 2024, l’apprentissage, la loi « Avenir professionnel » et celle de sécurité globale, …

[Extraits]

Quels sont selon vous les principaux atouts et défauts qui animent aujourd’hui la filière de formation en sécurité ?

Olivier Driffort. Les atouts : Nous ne partons pas d’une feuille blanche : les parcours de formation existent ! Dans chaque activité de sécurité, nous avons déjà plusieurs certificateurs, dont la branche qui propose des parcours de formations de grande qualité. Des prérequis des futurs bénéficiaires à la certification, tout a été pensé par la branche pour niveler par le haut et c’est une très bonne chose pour la formation professionnelle et pour la sécurité privée.
Les défauts : il y a un défaut systémique et des défauts « techniques », les seconds étant la conséquence du premier. Défaut systémique : s’il était bon, nécessaire, légitime que la formation dans une profession règlementée, relève en grande partie du ministère de l’Intérieur, notamment au début, cette tutelle est devenue bloquante pour une véritable professionnalisation du secteur.

Ainsi, pas de prise en compte ou de suffisante compréhension de l’évolution du cadre global de la formation notamment après la loi de 2018 pour  choisir son avenir professionnel (plus les OPCO, France Compétence, VAE, alternance, digital…).
Le ministère de l’Intérieur ne voit la formation que sous le prisme de la règlementation : un volume horaire et des intitulés de modules et sous-modules. Or, la formation ne fonctionne plus comme cela. Elle nécessite des financeurs, des certificateurs (et donc un focus sur les examens). Une compétence acquise n’est pas la résultante d’un nombre d’heures de formation figé !
La formation dépend, avant tout, d’une politique de branche. Le ministère de l’Intérieur devrait être à son écoute, et l’accompagner dans son rôle de régulation de la concurrence.

 

« nous travaillons sur la diversification de nos offres ; nous sommes avant tout des ENTREPRISES
de formation et nous devons nous diversifier pour assurer notre pérennité économique. »

Quelles sont vos ambitions à court et moyen termes ?

Olivier Driffort. A très court terme parce que le temps très passe vite, nous allons devoir étudier avec attention les textes sur le CQP  événementiel pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 avec juste avant la coupe du monde de rugby 2023 ; et voir comment l’UFACS se positionne pour proposer à ses adhérents la meilleure solution.
Toujours à court terme, nous avons la quasi-obligation de développer l’alternance, l’apprentissage, la FOAD et l’AFEST, pour répondre de manière pérenne aux attentes du secteur de la sécurité privée, et s’inscrire dans le développement de la loi « Avenir professionnel ». Nous formulons des propositions pour l’ordonnance formation (loi de sécurité globale) avec la modification de l’arrêté du 1er juillet 2016 qui ne répond plus aux besoins et aux attentes actuelles.
Nous travaillons sur les évolutions technologiques des missions de sécurité avec, au centre, l’humain qui devra coordonner les moyens électroniques et les nouvelles technologies qui impacteront nos parcours de formation. Encore et toujours, car c’est un leitmotiv permanent, nous travaillons sur la diversification de nos offres ; nous sommes avant tout des ENTREPRISES
de formation et nous devons nous diversifier pour assurer notre pérennité économique.

 

Comment la formation peut-elle concrètement contribuer à la professionnalisation des entreprises de sécurité privée ?
Olivier Driffort. En développant des certifications plus variées. En lien avec les entreprises du secteur, nous devons développer notre ingénierie de formation pour mettre à disposition des entreprises et des salariés des parcours adaptés et cela bien souvent, au-delà de la règlementation. La formation est sûrement le premier maillon à améliorer et à consolider pour contribuer à la professionnalisation des entreprises de sécurité privée mais aussi des services internes des clients. En effet, plus les agents seront performants, plus les prestations seront de qualité, plus le prix de ces prestations pourra être revu à la hausse. C’est un cercle vertueux.

« Nous créons des certifications de compétences en adaptant nos formations aux besoins des entreprises et des salariés, qui sont variés, à la différence d’une formation unique valable pour 80% des candidats mais qui a besoin de complément. »

IA, machine learning, Edge computing, etc., les professionnelsveulent des formations qui vont au-delà du cadre règlementaire. Quelles actions menez-vous dans ce sens ?

Olivier Driffort. Les compétences prévues ne sont en effet plus suffisantes. Les nouvelles technologies, les besoins de nos clients évoluent plus rapidement que la règlementation. Cela présente au moins l’avantage que nous pouvons utiliser tous les outils de formation à notre disposition pour répondre aux besoins de nos clients. Nous créons des certifications de compétences en adaptant nos formations aux besoins des entreprises et des salariés, qui sont variés, à la différence d’une formation unique valable pour 80% des candidats mais qui a besoin de complément.
Le secteur de la sécurité privée doit être attractif. Avec une filière de la sécurité forte, charge à nous, prestataires de formation de proposer à nos futurs apprenants des parcours adaptés, avec des outils d’apprentissages dans l’air du temps : réalité augmentée, réalité virtuelle, escape games, tout ce qui peut nous aider est bon à utiliser.

Quid d’une évolution à l’espagnole (avec un classement des impératifs de compétences en fonction des niveaux de risques des sites) ? Est-ce possible, souhaitable, en France ?

Olivier Driffort. Une approche similaire est envisageable, voire souhaitable. Dans un premier temps pour avoir des compétences en lien avec le secteur choisi mais également pour donner aux futures personnes qui souhaitent intégrer la sécurité privée, une ou des perspectives d’évolutions, avec la garantie d’avoir des compétences en adéquation avec son métier.
Aujourd’hui, tous nos clients veulent du « sur-mesure ». C’est une réalité que nous prenons en compte et nous nous adaptons aux demandes. Les acteurs de formation sont des professionnels et ils sauront répondre à toutes les attentes du secteur de la sécurité. L’UFACS, quant à elle, continuera de porter la voix des organismes de formation et continuera à travailler pour ses adhérents actuels et futurs.

WEBINAIRE UFACS DU 17 FEVRIER 2022 : le compte-rendu

WEBINAIRE UFACS DU 17 FEVRIER 2022 : le compte-rendu

rapport de branche prevention securite

ACTUALITES

WEBINAIRE UFACS – 17 FEVRIER 2022 : PANORAMA 2022 DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN SECURITE

Principaux sujets d’actualité concernant la formation professionnelle en sécurité : décryptage

UFACS : Que s’est-il passé depuis la création officielle le 6 octobre dernier ?

– Tour d’horizon rapide

Notre environnement règlementé

– Ordonnance CNAPS – Loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés
– Ordonnance Formation
– Rapport d’opportunité, nouvelles activités intégrées au Livre VI du CSI

JOP Paris 2024 et Coupe du Monde de rugby 2023 :

– Création d’un CQP événementiel centré sur les Jeux annoncé par le 1er Ministre
– Groupe de Travail avec le DIJOP : sourcing et mobilisation de l’appareil de formation

UFACS certificateur / France Compétences

– Renouvellement de nos Titres Armement qui arrivent à échéance au 02/03/2023
– Renforcement des exigences de France Compétences sur le certificateur pour s’assurer de la pertinence de la certification

AKTO

– FNE Formation 2021 / 2022 : situation très complexe !
– Alternance : 2 400 contrats en 2021 (apprentissage et pro, métiers terrain et métiers supports confondus)
– POEC

 

EN BREF

– SSIAP, SST, FORMATION AUX GESTES QUI SAUVENT, MAS APS, RENOUVELLEMENT AGREMENT ADEF


QUESTIONS/REPONSES

– Qu’en est-il de la création de la carte pro alternance et de la création d’un collège UFACS dédié à l’alternance diplômante ?
– Toujours aucune nouvelle sur la partie détection d’explosifs Cynodex en relation avec les JO ?
– Les recyclages et remises à niveau SSIAP sont-ils éligibles au CPF avec le dernier renouvellement ?
– Formations ASRA : a t-on un avancement sur l’interprétation du référentiel par la COFRAC sur le nombre de formateurs ?
– Contenu du MAC APS : quelle est la tendance ? Doit-on s’attendre à repartir sur une période de 5 ans avec le même contenu ? Comment peut-on agir sur le sujet ?

 

 

Interview d’Olivier Driffort, Président UFACS sur ANews Sécurité

Interview d’Olivier Driffort, Président UFACS sur ANews Sécurité

ACTUALITES

INTERVIEW OLIVIER DRIFFORT, PRESIDENT UFACS

Comment séduire les jeunes et communiquer sur les différents métiers et l’évolution de carrière dans ce secteur ?
Quelles sont les formations et sur quels modèles existent-elles ?
Quels sont les enjeux stratégiques et priorités à venir dans la formation ?
Comment faire évoluer l’ordonnance sur la formation et quel impact aura la refonte des modalités de certification sur l’alternance ?
Alors que se dessine les JO 2024, pour lesquels 30 000 agents seront nécessaires, comment la formation peut aider à répondre à cette demande tout en offrant des perspectives professionnelles post olympiques ?
Olivier Driffort, président de l’UFACS, répond aux questions d’Alexandre Carré

L’innovation, au coeur des priorités de l’UFACS et de ses membres

L’innovation, au coeur des priorités de l’UFACS et de ses membres

rapport de branche prevention securite

ACTUALITES

L’innovation, au coeur des priorités de l’UFACS et de ses membres

L’UFACS a participé le 30/11/2021 au SECURITY GAME TOUR au Campus des Métiers de la Logistique et de la Sécurité de Péronne (82), organisé par LGX (membre UFACS), et soutenu entre autres par l’UFACS, le GES, AKTO et la Région Hauts de France. Cette participation a été l’occasion de tester des nouveautés majeures qui vont impacter la manière de former les stagiaires dans la sécurité.

Les toutes dernières techniques de réalité augmentée (LGX, L6G), réalité virtuelle (CREDER-MACC1), Escape Game (PRIZONNERS) étaient présentées lors de cette journée. Pour les avoir testées, loin de se concurrencer, ces technologies se complètent admirablement car elles ont toutes une valeur ajoutée spécifique qui résonne avec la « préférence d’apprentissage » des stagiaires. A l’issue de cette rencontre, le CREDER, membre UFACS à travers son activité de formation MACC1, a présenté un projet qui vise à associer l’ensemble de ces modalités pédagogiques pour concevoir la première « expérience stagiaire 4.0 ».

 

Nous avons rencontré le CREDER pour en savoir plus :

 

UFACS : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet ?

CREDER : Nous avons l’ambition de monter un projet DEFFINUM en nous appuyant d’une part sur l’ensemble des innovations en réalité virtuelle que le CREDER a portées et d’autre part sur l’ensemble des techniques présentes au SGT. Nous souhaitons les intégrer au sein d’une seule et même expérience stagiaire assistée par une intelligence artificielle.

UFACS : Comment pensez-vous réussir au regard des contraintes réglementaires qui sont les nôtres ?
CREDER : Justement, la formation en sécurité avec l’ensemble de ses contraintes réglementaires est particulièrement adaptée aux IA qui ont besoin de cadres clair pour exprimer tout leur potentiel.

UFACS : Vous parlez des innovations que le CREDER a portées ?

CREDER : Oui nous souhaitons intégrer à l’expérience :
• un ERP « open source » adapté au monde de la formation en sécurité,
• un CRM qui permet d’inscrire en formation inter ou intra tous les salariés des clients et qui gère automatiquement toute la documentation relative aux formations,
• un outil de gestion des documents préalables aux formations et à la rémunération des stagiaires,
• un livret de suivi stagiaire digitalisé qui gère automatiquement les résultats des évaluations en cours de formation mais intègre également les évaluations sur le plateau technique et en entreprise dans le cadre de l’alternance.
Fin 2021, nous avons demandé à XADIA (une société déjà connue des OF en sécurité car elle gère entre autres le test de branche de l’ADEF), de mettre en lien l’ensemble de ses outils grâce à des API (petits programmes capables de faire communiquer les outils entre eux).
Ainsi au travers de cet ERP open source, nous pouvons gérer l’ensemble des documents, des parcours de formation, mettre à disposition tout ou partie des outils LMS, Réalité virtuelle, Réalité augmentée, livret de suivi digitalisé, dossier professionnel, évaluations, etc.

UFACS : Quel pourrait être l’intérêt pour les OF adhérents à l’UFACS ?

CREDER : L’originalité du projet est que toutes ces initiatives sont dissociables et pourront à terme intégrer nos centres de formation en fonction de notre appétence pour les nouvelles technologies et de nos capacités. Pour que chacun de ces outils soient à terme accessibles à tous et à un prix compatible avec nos contraintes économiques, nous réfléchissons en partenariat avec XADIA, à des solutions techniques pour les mettre dans le cloud et gérer des accès en mode SaaS (software as a service).
Cette technique qui est déjà en elle-même une petite révolution et qui s’apparenterait selon le porteur de projet à une sorte de « Netflix de la formation », permettra à terme à chacun d’entre nous de pouvoir bénéficier de ces innovations et d’initier une modernisation profonde de la profession.